Jérôme Coupé

Introduction : Pourquoi les bonnes résolutions ne tiennent jamais ?

Vous avez sans doute déjà vécu cela :

  • Les mêmes problèmes reviennent malgré tous les efforts,
  • Les actions décidées en réunion ne sont plus visibles au bout de 2 semaines,
  • Les petits irritants deviennent des blocages récurrents…

👉 Ce n’est pas un manque de volonté. C’est un manque de structure pour ancrer l’amélioration.

Et c’est justement l’enjeu de ce 4e levier : installer une culture d’évolution continue, sans pression, sans complexité excessive, mais avec régularité et pragmatisme.


1. Mettre en place des boucles de feedback simples et régulières

Une équipe qui progresse est une équipe qui s’écoute.

🎯 Ce qu’on met en place :

  • Des rituels de feedback courts et fréquents (en fin de semaine, fin de sprint ou post-livraison),
  • Des feedbacks centrés sur l’amélioration, pas la sanction,
  • Des formats variés : oral, écrit, individuel, collectif.

💡 Ce n’est pas la taille du rituel qui compte, mais sa constance.


2. Créer un espace pour les bilans et les micro-ajustements

L’amélioration n’a pas besoin d’être spectaculaire. Elle a besoin d’être visible, utile et incarnée.

🎯 Ce qu’on encourage :

  • Un petit bilan hebdo (ex : « Qu’est-ce qu’on garde ? Qu’est-ce qu’on ajuste ? »)
  • Des idées simples, mises en place dès la semaine suivante,
  • Une visibilité partagée sur les micro-changements testés.

📌 Cela crée une dynamique d’équipe où le changement devient habituel, pas exceptionnel.


3. Respecter les styles de fonctionnement différents

Tout le monde n’a pas la même façon d’apprendre ou d’évoluer.

🧠 Certains adorent tester 10 choses en même temps. 🧠 D’autres ont besoin de stabilité, d’ancrage, de rythme régulier.

Une culture d’amélioration continue n’est pas une pression pour aller plus vite. C’est un cadre pour aller plus juste, ensemble.

💬 Parfois, respecter les écarts de rythme est le premier acte de collaboration.


4. Utiliser les deadlines comme leviers d’élan, pas comme menaces

Les dates limites sont utiles… si elles mobilisent au lieu de figer.

🎯 Ce qu’on change :

  • Une deadline sert à donner du rythme, pas à mettre sous pression,
  • Elle est définie collectivement, en lien avec la charge réelle,
  • Elle est réajustable si les priorités évoluent.

📌 Un bon pilotage ne se fait pas à la cravache. Il se fait par l’engagement collectif.


Conclusion : L’amélioration, ça s’installe. Et ça se cultive.

Une équipe ne progresse pas parce qu’on lui dit de « faire mieux ». Elle progresse parce qu’elle a l’habitude, le cadre et l’envie de le faire.

✅ Feedbacks réguliers,
✅ Micro-ajustements visibles,
✅ Respect des rythmes,
✅ Deadlines motivantes.

Et vous ?

Quels rituels (même minuscules) vous aident à progresser au quotidien ? Ou au contraire, lesquels tombent vite à l’eau ?

Je serais ravi d’en discuter avec vous — en commentaire ou en message privé.


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