Introduction : La communication, ce n’est pas juste parler — c’est se faire comprendre
Si vous avez déjà entendu cette phrase : « Ah, je croyais que tu voulais dire autre chose… », vous savez à quel point une communication floue peut ralentir un projet.
Les malentendus, les retards, les tensions ou les tâches en double ne viennent pas d’un manque de bonne volonté. Ils viennent souvent de :
- Trop d’outils mal utilisés,
- Des messages éparpillés dans tous les sens,
- Un manque de clarté sur « qui dit quoi, où, quand et à qui ».
Ces petits grains de sable créent une friction permanente qui alourdit la dynamique collective. Et pourtant : il n’est pas nécessaire d’ajouter des réunions pour y remédier — mais d’améliorer la qualité des échanges.
Objectif : Passer du bruit à une vraie connexion
Ce levier ne vise pas à communiquer plus. Il vise à communiquer mieux : plus clair, plus fluide, plus ciblé.
🎯 L’objectif est de mieux se comprendre, pour mieux collaborer.
Cela passe par :
- Moins de confusion, plus d’alignement,
- Moins d’interruptions, plus de concentration,
- Moins de suppositions, plus d’écoute réelle.
Sur quoi travaille-t-on concrètement ?
Voici les pistes concrètes que je mets souvent en place dans les équipes que j’accompagne :
1. Clarifier les canaux de communication
Quel outil pour quel usage ?
C’est une question simple, mais souvent négligée. Par exemple :
- Slack = info rapide, échanges asynchrones
- WhatsApp = urgences uniquement
- Notion ou Google Docs = documentation, comptes-rendus
- Email = externe ou formel
Quand tout le monde sait où chercher l’info, la charge mentale baisse.
2. Regrouper les sollicitations pour éviter l’interruption permanente
Être joignable 24h/24 n’est pas un gage d’efficacité.
Proposer des créneaux dédiés :
- Par exemple, échanges d’équipe entre 10h–11h et 16h–17h
- En dehors, focus maximum sauf urgence
Cela permet de protéger les temps de concentration et de réduire le stress ambiant.
3. Encourager la communication proactive
Ne pas attendre d’être sollicité. Aller vers l’autre.
Une simple question comme « Que puis-je faire pour toi ? » change l’ambiance de travail. Quelques idées à tester :
- Stand-up quotidien ou hebdo,
- Points de fin de journée de 10 minutes,
- 1:1 réguliers centrés sur l’écoute.
4. Adapter les échanges aux profils
Tout le monde ne communique pas de la même manière.
Certains sont visuels, d’autres oraux. Certains préfèrent lire, d’autres parler. Un collectif efficace sait s’adapter aux styles — plutôt que d’imposer le sien.
Astuce : demander simplement à chacun quel mode de communication il préfère.
Les outils ne sont pas le problème — les habitudes le sont
Choisir les bons outils aide. Mais ce qui compte, c’est le cadre commun d’utilisation.
Ce qu’on clarifie ensemble :
- Quand utiliser tel ou tel outil,
- Quels délais de réponse attendre,
- Quels formats / templates utiliser (ex : CR dans Notion, chat dans Slack).
Des combinaisons efficaces :
- Slack + Notion pour les équipes en remote,
- Google Calendar pour caler les réunions,
- Loom ou vocal pour les points asynchrones.
Conclusion : Communiquer moins ? Non. Communiquer mieux.
Une communication fluide, ce n’est pas une communication abondante. C’est une communication :
✅ Moins bruyante,
✅ Plus lisible,
✅ Plus adaptée aux besoins de chacun.
Et surtout : une communication où chacun sait quand et comment parler — et surtout être écouté.
Et vous ?
Quel est aujourd’hui le plus gros frein dans la communication de votre équipe ? Trop de messages ? Manque de clarté ? Trop de canaux différents ?
Je suis curieux de lire vos retours — en commentaire ou en message privé.
Laisser un commentaire